RAPPORT_OCAPH_A_CARDICIS

Contexte
Après l’investiture du Président Michel Martelly, le pays a attendu quatre mois pour avoir un Premier Ministre ratifié par le parlement. Le choix de premier ministre, le rôle de la société civile dans la reconstruction d’Haïti, la bonne gouvernance, les réformes institutionnelles, sont autant de thème qu’OCAPH a développé pendant son programme radiophonique sur Radio Quiskeya.
Le programme « Dim ma Diw » est devenu un des programmes les plus écoutés à la radio car il couvre des sujets d’intérêts focalisés principalement sur l’actualité politique et sur le développement. Ci-dessous, le lecteur prendra note des personnalités qui ont répondu aux invitations.
De Mai 2011 au 15 Octobre2011, OCAPH à invité divers membres de la société civile à l’émission radiophonique de Radio Quisqueya grâce à la sponsorisation de CARDICIS.
1- EMISSION DU 4 Août 2011
THEME: Quelles relations existe-il entre les personnes dans différents camps de déplacés et les autorités locales, les ONGs, les organisations des droits humains ?
INVITES :
1- M. SETOUT VENEL : Conseiller du Camp de déplacés de CATHRERINE FLON 2- M. SAINT VILLE JEAN FRANCOIS : Responsable de Relations Publiques des Camps de MAYI GATE. 3- M. VLADIMIR PIERRE : Délégué de la zone de DEZATIS.
Cette émission a permis aux responsables de plusieurs camps de poser les problèmes dont ces derniers confrontent et demandent aux autorités locales, aux ONGs, et aux organisations locales des droits humains d’être plus présent. L’absence d’autorité dans les camps pose de graves problèmes d’ordres sociaux.
EMISSION du 11 Août 2011
Thème: Quelles relations existe-il entre les déplacés et l’organisation FEKOK qui est la fédération des comités d’organisations sur les camps des déplacés ?
INVITES:
1- M. DEMBLEU DUCIER SACRE COEUR : Coordonateur de FEKOK 2- M. JAMES PIERRE LOUIS : Relations Publiques de FEKOK
Les responsables des camps se sont organisés en fédération pour poser les problématiques des déplacés. Cette fédération permet de porter leurs revendications à travers les médias.
3- EMISSION du 18 Août 2011
Theme : Quelles relations existe-il entre les déplacés et les autorités locales ?
INVITES :
1- M. WIDELSON PIERRE LOUIS : Président du CECOD 2- MME. ASHLEY KETELY: Responsable du Camp BOBO 3- M. ROSEMOND EMMANUEL : Président du Camp BOBO 4- M. WILDRICK JOSE : Coordonateur du Camp Jean-Jacques Dessalines. 5- MME. JEANNE CALIXTE: Président du Comité 6- M. WILNER MIDI : Coordonateur du Camp LESPINASSE
Cette émission a permis de poser l’absence des institutions étatiques dans les camps de déplacés. Les représentants de ces derniers dans plusieurs zones pensent que les déplacés sont menacés par les bandits et ils demandent aux autorités d’avoir une présence plus visible dans les camps.
4- EMISSION DU 25 Août 2011
THEME : Que se passe-t-il dans la commune de carrefour un an et demi après le séisme. Que fait les autorités, les ONGs pour améliorer la vie des citoyens
INVITES :
1- M. EVAL MARTIAL : Responsable de Communication de la 2eme Circonscription JEAN RENE LOCHARD. 2- M. ABOUDJAMAN : Membre du Conseil d’Administration (PROGRAMME D’ENCADREMENT DES JEUNES ET DES FEMMES) 3- M. JOEL LOCHARD : Secrétaire de la Circonscription de JEAN RENE LOCHARD.
Ce quartier populaire est témoin de l’intervention de plusieurs ONGs et demande le bilan de ces interventions qui ne sont pas visibles. La question de l’inefficacité de l’aide se pose et on se demande quoi faire.
5- EMISSION DU 1er Septembre 2011
THEME : Comment résoudre le problème de l’emploi en Haïti
INVITES:
1- MME. CHEYLA BELARME: Directrice des Ressources Humaines de HAITI JOB 2- MME. JEANNINE PAUL : Secrétaire Générale de HAITI JOB.
Un échange entre les organisations de recrutement et les auditeurs. HAITI JOB est nouveau sur le terrain et offre des services. La problématique du chômage est posée et HAITI JOB présente la problématique de l’emploi dans le pays qui se manifeste sur plusieurs aspects.
6- EMISSION DU 8 Septembre 2011
THEME : De Quelle manière les ONGs peuvent-ils contribuer au processus de reconstruction d’Haïti.
INVITES :
1- Professeur JEAN YVES BLOT: Responsable de Recherches à la Faculté de Droit. 2- Professeur DUPITON: Membre du Décanat de la Faculté de Droit.
Finalement, les cadres des universités parlent et posent la problématique et font des recommandations pour une reconstruction par les Haïtiens. Les rôles de la CIRH, des Universités, des ONGs, du Gouvernement, doivent être posés.
7-EMISSION DU 15 Septembre 2011
THEME : Quel est le rôle des universités dans le processus de reconstruction du pays ?
INVITES :
1-M. FANCIS SANON : Etudiants à la Faculté de Droit. 2-M. JAMES BELTIS : Etudiant en Sociologie. 3-M. JHONNY WOOD : Etudiant à la Faculté de Psychologie 4-M. JAMES SAINT PHARE : Etudiant à la Faculté d’Anthropologie.
Le débat sur la reconstruction continue avec les étudiants qui donnent leurs points de vue. Ils veulent apporter leur contribution à la reconstruction.
8-EMISSION DU 22 Septembre 2011
THEME: Que doivent faire l’Etat, les organisations des Droits Humains, les églises, la famille, pour lutter contre la corruption ?
INVITES :
1-M. AMOST DUROSIER : Directeur de ULCC 2-M. RUDOLPH PIERRE : Ex-Président du Conseil Electoral Provisoire.
Conscient du rôle que doit jouer la Société Civile dans la lutte contre la corruption, OCAPH anime un débat avec le Responsable de ULCC et un ancien cadre de l’administration publique.
Cette initiative, sponsorisée par CARDICIS, a permis de centrer le débat constructif entre les haïtiens et également sur la promotion du renforcement de la Société Civile. L’initiative arrive à sa fin par faute de moyen financier.
BUDGET
Le budget permet de payer la retransmission et rediffusion du programme OCAPH à Radio Quisqueya, à raison de US$ 1,000 par mois. Ce montant forfaitaire couvre les Spots publicitaires OCAPH, la retransmission en direct du programme, les banderolles et les frais d’administration pour organiser l’émission dont le transport des invités.
La contribution de CARDICIS permet aussi de couvrir les frais de 2 jeunes qui cherchent eux-mêmes les invités et préparent l’émission avec Radio Quisqueya. Depuis plus de trois (3) mois, OCAPH continue de payer les frais pour que le programme puisse continuer a émettre sur les ondes.
Source: http://www.cardicis3.org/docs/RAPPORT_OCAPH_A_CARDICIS.doc